La vie passe diablement vite - 2017 On essaye d’accorder le souffle, le sang, la chair et les objets qui dansent autour de nous.
On collecte la parole au plus profond du corps, on la rassemble jusqu’à la bouche et puis un double mouvement s’empare de la suite. Une chute qui regarde vers un puits d’ombre et situe une blessure. L’autre qualité est une évaporation, un brouillage qui nous invite à nous accrocher au toucher pour se sentir exister. C’est sur la scène du théâtre intérieur que se lève de troublantes et inquiètes réalités. Une envie de trop dire ou trop peu, de décrire les sensations à l’oeuvre, de plonger tête la première pour ouvrir le crâne comme une boîte à outils. Souffler la poussière du futur, piétiner les Insta stories et s'accrocher à ce qu’on trouve, une langue comme un poing qui se desserre. La vie passe diablement vite est une série de portraits bruts qui nous regarde droit dans les yeux, une parole comme au bord d’une falaise. Laurent Thurin-Nal
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